Man On Wire

Par Régis

7 août 1974, World Trade Center, un funambule s’élance sur un fil, et passe entre les deux tours. Véritable exploit d’un français, Philippe Petit, dont le documentaire Man on Wire (le funambule en VF) retranscrit de façon captivante, à l’aide d’images d’archives d’une beauté irréelle, d’une mise en scène bouleversante, et de témoignages larmoyants d’anciens compagnons de route, qui aident à mieux cerner qui pouvait être ce personnage, prêt à risquer la prison sa vie pour un peu de poésie.

Autodidacte, Philippe est devenu, après son exploit, une légende. Il avait un rêve, il s’est donné les moyens de le vivre. Le film conte en parallèle la naissance et le montage du projet, les doutes inhérents à celui-ci, sa préparation, les peurs qui l’entourent… Ses compagnons sont encore aujourd’hui marqués par cet exploit, l’évoquant la larme à l’œil. Et on se prend au jeu, on regarde ahuri cette histoire hors normes d’amitié, de poésie, de passion… renforcée par le talent de James Marsh.

Poésie qui accompagne le personnage certes, mais aussi caractère intrinsèque du  funambulisme, véritable introspection mêlée au mythe de l’homme volant…

Et puis soudain, en écho résonne la notion d’éphémère de l’exploit, renforcée aujourd’hui par la disparition des tours.

LaChapelle se paie la Monnaie

Par Céline

Comme Régis vous l’a annoncé ici, le photographe américain David LaChapelle fait l’objet d’une rétrospective à la Monnaie de Paris du 6 février au 31 mai 2009. Près de 200 oeuvres y sont exposées, dont certaines encore inédites.

Son travail kitsch et glamour (voire érotique) dans un premier temps axé sur les stars, la pop culture et le paraître, semble aujourd’hui s’orienter vers des préoccupations bibliques où se dessine la fin de notre société de consommation.

Cette exposition est donc l’occasion de se pencher sur l’oeuvre du photographe.

Ses photos hautes en couleurs présentent un travail de mise en scène important. Les sujets jouent un rôle face à l’objectif de David LaChapelle. Ainsi, Pamela Anderson devient une (sexy mais très distinguée) meurtrière, et Paris Hilton est en prise avec la police.

Mais on retrouve aussi chez LaChapelle de nombreuses citations d’oeuvres antérieures. En hommage à son maître, Warhol (avec la généreuse contribution du transexuel Amanda Lepore) mais encore à Géricault et son Radeau de la Méduse, comme à d’autres.

Une oeuvre complète, qui au-delà de l’aspect plastique très travaillé pose un regard sur l’art comme sur le monde.

À ne surtout pas rater!

Sci-Fi Channel: Zombie, Aliens and Others

Par Régis

Advertising Agency: Saatchi&Saatchi, Milan, Italy
Illustrator: Mike Koelsch

Dans la veine rétro, cette campagne de pub pour Sci Fi channel me rappelle ces détournements d’affiches de cinéma de spacesick et Olly Moss.

Et rien à voir, mais pour les amateurs de photographie, c’est aujourd’hui l’ouverture de la rétrospective de David Lachapelle à la monnaie de Paris (du 6 février au 31 mai).

Versailles persiste et [re]signe

Face au succès de l’exposition Koons à Versailles [malgré la polémique, celui-ci a tout de même dopé les visites], le château ouvrira portes et jardins au plasticien français Xavier Veilhan, courant 2009.

Né en 1963 à Lyon, l’artiste est sculpteur, photographe et concepteur d’installations.

Dans son oeuvre, qui mêle bien souvent tradition et modernité, il n’a de cesse de renouveler notre perception des choses. Ainsi, les statues sont stylisées, agrandies, réduites ou peintes dans des couleurs loin d’être naturalistes… Tout concourt à transformer notre vision du monde. Le rinhocéros est rouge, la roller girl est bleue, les pingouins géants sont de sortie…

Mais notre homme s’intéresse aussi à la musique. Il est notamment l’auteur des deux statuettes de la pochette de l’album Pocket Symphony [Air]. Enfin, il a collaboré à plusieurs reprises avec Sébastien Tellier: lors de l’édition 2006 de Nuit Blanche à Paris et pour un concert/performance à la Maison des Arts de Créteil [voir vidéo ci-dessous].

Après avoir été secoués par la tornade Koons, les visiteurs de Versailles sont-ils prêts à vivre de nouvelles expériences au détour des oeuvres de Xavier Veilhan? Certes moins subversif que son prédécesseur, l’artiste n’en dérangera pas moins les détracteurs de l’art contemporain. Affaire à suivre…

Céline

Paillettes et Dépendances

… ou la fascination du néant.

Depuis le 29 octobre dernier et jusqu’au 25 janvier 2009, le Musée d’Art Moderne et COntemporain [Mamco] de Genève consacre une grande exposition à Sylvie Fleury. L’occasion pour nous de vous présenter cette artiste suisse.

Son oeuvre, toujours en prise avec le monde contemporain, est empreinte de modernité. Grosses voitures américaines, lipstick, talons aiguilles, tout le glamour américain y passe, traité de la façon la plus esthétisante qui soit.

Ainsi, tout est souvent recouvert de vernis, fourrure synthétique… comme pour mieux maquiller notre bonne vieille société de consommation. Mais si l’objet est roi, que reste-t-il alors de l’humain?

La femme. Sa beauté, son sex-appeal. Elle est partout, chez Sylvie Fleury.

Le féminisme semble en effet baliser ses différentes productions. Loin de dépeindre une femme-objet (nous sommes  à 1000 lieues du « sois belle et tais-toi »), la femme revendique son droit à la consommation et se pose en sujet du désir. Le shopping et le maquillage deviennent alors des valeurs émancipatrices. Entre pin-up trash et femme fatale, les hommes n’ont qu’à bien se tenir…

Digne descendante du Pop Art, Sylvie Fleury nous présente une oeuvre haute en couleurs, kitsch à souhait, faite de strass et paillettes, décadences et dépendances…  mais cela suffira-t-il à combler notre peur du vide?

Céline

Factory Records fête ses 30 ans

A l’occasion de son 30ème anniversaire La Factory Records sort un magnifique coffret de 4 CDs rempli à souhait de chansons new-wave qui n’ont pas fini de nous faire danser, pleurer, rêver…

La Factory Records créée en 1976 et qui avait à sa tête le regretté visionnaire musical Tony Wilson (animateur TV d’une émission punk rock dans les 70’s). La maison de disque a signé des références musicales comme Joy Division, New Order, Happy Mondays…

Pour découvrir l’histoire de la Factory je vous conseille Le très bon film:

24 HOURS PARTY PEOPLE.

La factory Boxset rend hommage avec force et délicatesse à une ère où la musique était libre…

sortie début janvier 2009 pour environ 40 euros

Tracklisting
Disc One:

1. Joy Division “Digital”
2. Cabaret Voltaire “Baader Meinhof”
3. A Certain Ratio “All Night Party”
4. OMD “Electricity” (Original version)
5. Joy Division “She’s Lost Control”
6. The Distractions “Time Goes By So Slow”
7. Joy Division “Transmission”
8. The Durutti Column “Sketch For Summer”
9. XODus “English Black Boys”
10. Joy Division “Love Will Tear Us Apart”
11. A Certain Ratio “Shack Up”
12. Section 25 “Girls Don’t Count”
13. Crawling Chaos “Sex Machine”
14. A Certain Ratio “Flight”
15. The Names “Night Shift”
16. New Order “Ceremony” (Original version)
17. Minny Pops “Dolphin’s Spurt”
18. John Dowie “It’s Hard To Be An Egg”
19. Crispy Ambulance “Deaf”
20. Section 25 “Dirty Disco”

Disc Two:

1. New Order “Everything’s Gone Green”
2. Tunnel Vision “Watching The Hydroplanes”
3. The Durutti Column “Messidor”
4. A Certain Ratio “Knife Slits Water” (LP version)
5. Royal Family and the Poor “Art on 45”
6. Swamp Children “Taste What’s Rhythm”
7. New Order “Temptation”
8. 52nd Street “Cool As Ice”
9. New Order “Blue Monday”
10. Cabaret Voltaire “Yashar” (John Robie Remix)
11. Quando Quango “Love Tempo”
12. The Wake “Talk About The Past”

Disc Three:

1. New Order “Confusion”
2. Marcel King “Reach For Love”
3. Section 25 “Looking from A Hilltop” (Restructure)
4. Stockholm Monsters “All At Once”
5. Life “Tell Me”
6. Durutti Column “A Little Mercy” (Duet)
7. James “Hymn From A Village”
8. Kalima “Trickery”
9. A Certain Ratio “Sounds Like Something Dirty”
10. Quando Quango “Genius”
11. Happy Mondays “Freaky Dancin’”
12. Miaow “When It All Comes Down”
13. The Railway Children “Brighter”
14. Biting Tongues “Compressor”
15. New Order “True Faith”
16. Happy Mondays “24 Hour Party People”

Disc Four:

1. New Order “Fine Time”
2. Happy Mondays “W.F.L. (Think About The Future)”
3. Revenge “Seven Reasons”
4. Happy Mondays “Hallelujah” (Club Mix)
5. Electronic “Getting Away With It”
6. Happy Mondays “Step On”
7. Northside “Shall We Take A Trip”
8. England & New Order “World In Motion” (Lionrock Remix)
9. Happy Mondays “Kinky Afro”
10. The Durutti Column “Home”
11. Electronic “Get The Message” (DNA Remix)
12. Northside “Take 5”
13. Cath Carroll “Moves Like You” (Remix)
14. The Other Two “Tasty Fish” (12″ mix)
15. Happy Mondays “Sunshine and Love”

Par Aurélien

Rachel Lattimore

La jeune artiste, illustratrice Rachel Lattimore est la spécialiste du collage. Ses petites mains habiles inventent des rêves papier où se confrontent amour et haine, beauté et laideur. Chaque collage est un hommage à l’immensité de notre  subconscient, aux fantômes qui nous chatouillent. Derrière tout ça se cache un amour, celui d’un voyage surréaliste fétichiste jamais accompli.

Small Actions by Rachelle Lattimore

Par Aurélien

Noël arrive….

Hé oui noël arrive à grands pas… et cette année vous voulez commencer les gifts de bonne heure afin d’éviter le stress du 24,

alors c’est ici que ça se passe –> atipyk

Atipyk e shop propose un tas de « conneries » plus ou moins chères, plus ou moins utiles donc indispensables… But attention ce n’est que du tendance hype…..

moi je veux ça – la sortie de bain – fantôme

Par : Aurélien

Street Art Action

Le vendredi 14 novembre 2008, l’artiste anglais Adam Neate déposera/exposera 1000 de ses oeuvres dans les rues de Londres.

Peintre compulsif, Neate n’accorde aucune importance à la vente de ses tableaux. Il peint pour son plaisir et offre le fruit de son travail aux passants. C’est sa marque de fabrique.

Son support de prédilection: le carton. Les couleurs sont éclatantes, le style hétéroclite.

Alors si jamais vous passez par Londres ce vendredi, au détour d’une rue peut-être aurez-vous la chance de découvrir une oeuvre d’art contemporain.

Bonne chasse aux trésors…

Céline

Illusion on the street…

Grâce à l’anamorphisme (technique de projection), Julian Beever à l’aide de craies gribouille de fantastiques illusions d’optiques sur nos trottoirs tout enchewing-gumés.

Bien que son site web ne paie pas de mine il n’en reste pas moins un sacré recueil de street art….

Par: Aurélien