Man On Wire

Par Régis

7 août 1974, World Trade Center, un funambule s’élance sur un fil, et passe entre les deux tours. Véritable exploit d’un français, Philippe Petit, dont le documentaire Man on Wire (le funambule en VF) retranscrit de façon captivante, à l’aide d’images d’archives d’une beauté irréelle, d’une mise en scène bouleversante, et de témoignages larmoyants d’anciens compagnons de route, qui aident à mieux cerner qui pouvait être ce personnage, prêt à risquer la prison sa vie pour un peu de poésie.

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Autodidacte, Philippe est devenu, après son exploit, une légende. Il avait un rêve, il s’est donné les moyens de le vivre. Le film conte en parallèle la naissance et le montage du projet, les doutes inhérents à celui-ci, sa préparation, les peurs qui l’entourent… Ses compagnons sont encore aujourd’hui marqués par cet exploit, l’évoquant la larme à l’œil. Et on se prend au jeu, on regarde ahuri cette histoire hors normes d’amitié, de poésie, de passion… renforcée par le talent de James Marsh.

Poésie qui accompagne le personnage certes, mais aussi caractère intrinsèque du  funambulisme, véritable introspection mêlée au mythe de l’homme volant…

Et puis soudain, en écho résonne la notion d’éphémère de l’exploit, renforcée aujourd’hui par la disparition des tours.

1 commentaire

Classé dans art, cinéma

Une réponse à “Man On Wire

  1. Mouline

    Oui je connais et ai vu les exploits de cet homme hors du commun…en voilà un homme qui nous fait rêver par ses performances d’antan.
    A quand des performances aussi hautes en altitude, euh..en couleurs aujourd’hui?
    C’est un plaisir de te lire, bel article..

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